l’Aspirateur à Narbonne invite P. Chappert-Gaujal jusqu’au 8 septembre 2018:
« Last call » ou l’ultime appel, détournement d’un ensemble de cabines téléphoniques. Travail de lumière, renaissance d’objets recueillis et transformés, P. Chappert-Gaujal métamorphose outils désuets en oeuvre d’art. Last call c’est également l’ultime chance de visiter le lieu, à l’issue de cette exposition, l’aspirateur fermera ses portes à l’Art.
Patrick Chappert-Gaujal : l’homme
Né à Bédarieux. Etudiant à l’Ecole des Beaux Arts de Perpignan de 1975 à 1980, de la Suisse au Danemark à la Suède où il vécut cinq années, les pays d’Europe et d’Asie ont accueilli son travail. Une partie de son laboratoire bouillonne à La Franqui, dans son atelier près de Leucate. Aujourd’hui c’est la ville de Narbonne qui héberge ses oeuvres majoritairement crées pour l’occasion.
Un sourire généreux, un artiste passionné et passionnant, ses créations vous attendront jusqu’au 9 septembre à l’aspirateur.
IN SITU : l’anecdote
Tous les espaces de l’Aspirateur ont été utilisés, en préparant l’exposition et en nettoyant une pièce pour ensuite y placer ses totems, Patrick Chappert Gaujal a ré-employé les cadres qui s’y trouvaient, destinées à être jetés. Il a fait jaillir cette peinture ( en couverture) In Situ.
Kayaks, cabines téléphoniques, caravane, couvercle de citerne, Toyes et inventions, feux arrières de voitures, bouées, photos, son champ de création est immense et intense.
Une deuxième vie : le détournement
Des déchets rejetés par la mer : « laisses de mer » aux sculptures, du lieu d’art contemporain aux divers parcours dans la ville, poursuivez la découverte des œuvres de l’artiste en centre-ville de Narbonne: 25 Cours de la République, au Cabinet d’art particulier, Place de l’Hôtel-de-Ville et dans le cloître de la Cathédrale.
Pour compléter votre découverte de Narbonne et des environs, retrouvez une pièce de Patrick Chappert-Gaujal, « Monumental » oeuvre en inox incisé au Château de Lastour à Portel des Corbières.